Week  #1

  1 - THE PoDCAST : la leçon d'anglais de la semaine

Hello

  2 - THE ENGLiSH TiP : une approche à utiliser en classe 

L'objectif n°1 quand on enseigne l'anglais en élémentaire

Il est aujourd'hui prouvé que l'apprentissage d'une langue étrangère peut (doit !) se faire le plus tôt possible. Certains enfants grandissent avec 2 langues, qu'ils maîtrisent rapidement. On voit aussi à quelle vitesse un enfant allophone arriver à maîtriser rapidement le français une fois baigné dans un univers francophone (notamment à l'école). 
Quelle différence entre ces enfants et un élève français qui apprend l'anglais à l'école ?

La 1ère chose est le temps d'exposition : être "baigné" dans une langue à la maison ou parce que c'est la langue parlée par la société entraîne une exposition quotidienne, voire quasi-permanente qui permet de s'imprégner des sonorités, du vocabulaire, des formulations ... Cela nous donne une 1ère directive : exposer les élèves à un maximum d'anglais "authentique" et par ce mot, je parle de l'anglais des locuteurs natifs. Et à moins d'avoir un anglophone qui intervienne quotidiennement dans la classe, seuls les enregistrements (audio/vidéo) peuvent permettre cela. Car un enseignant francophone, même avec un bon niveau, pourra difficilement rivaliser avec la prononciation, la fluence et le naturel d'un natif. 
Mais attention, il ne faudrait pas en conclure trop vite que le professeur (français) est inutile, bien au contraire. Il a même un rôle essentiel à jouer : l'élève a besoin d'interagir avec un être humain, présent dans la classe, d'échanger avec lui ... de communiquer ! C'est une langue "vivante" et les enregistrements (et autres appli) ne sauraient suffire. Nul besoin de préciser que le niveau d'anglais de l'enseignant est déterminant. Comment un élève pourrait-il être confiant en sa capacité à apprendre l'anglais si son professeur lui-même est manifestement peu à l'aise dans cet exercice ? Vous faites donc la bonne démarche en vous formant !

La 2ème différence est également assez évidente : c'est l'intérêt. Un enfant qui apprend la ou les langues maternelles de ses parents a ce besoin de communiquer avec eux. Un enfant allophone va vouloir appartenir au groupe social (francophone) et apprendra rapidement dans ce but. Mais quel intérêt peuvent avoir de jeunes élèves francophones à parler anglais ? Eh bien ... il n'y en a pas vraiment ! Le français suffit pour communiquer avec l'entourage, et même s'ils peuvent déjà comprendre l'importance de maîtriser l'anglais ("pour plus tard"), ce n'est pas encore assez concret pour eux. Comment faire alors ?

Une solution s'avère vraiment efficace : rendre l'apprentissage de l'anglais attractif, plaisant, fun ! Que les séances d'anglais soient un moment de plaisir ludique : ce n'est plus une matière scolaire, c'est une autre récréation ! Et la bonne nouvelle est que contrairement à d'autres matières, c'est tout à fait possible de le faire en anglais ! Avec l'aide une nouvelle fois du numérique, vous pouvez proposer des activités et ressources pédagogiques ludiques à vos élèves, condition sine qua none pour capter leur attention, leur donner envie de comprendre et de participer. Si l'enfant prend du plaisir à faire de l'anglais, il associera automatiquement la langue anglaise à des émotions positives, et progressera. Et c'est là où l'enseignant va devoir changer de paradigme : il faut réussir à mettre le plaisir comme valeur première avant même la recherche des progrès. L'objectif n°1 est de leur faire aimer l'anglais. 

Cela peut paraître antinomique au principe même de l'école, et pourtant ... un exemple : beaucoup d'enfants aiment faire du sport, notamment avec une balle ou un ballon. Très souvent, on leur a donné cette balle/ce ballon et on les a laissé jouer, sans contrainte, pour qu'ils s'amusent. Sans chercher à les faire progresser, sans pointer leurs maladresses, juste pour le plaisir de jouer. Ce qui a pour conséquence d'associer des émotions positives à cette activité, lors de sa découverte. Ils progressent à leur rythme, en imitant notamment les plus grands (leur aînés, leurs parents ou les sportifs qu'ils voient à la télé). C'est ensuite, en voyant leur intérêt, que l'on va leur proposer d'aller plus loin : jouer dans un club par exemple et donc faire des entraînements, c'est à dire prendre des cours. Il faudrait appliquer cette même approche à l'anglais, et laisser la découverte de la langue (l'initiation) être avant tout un moment de plaisir. Les efforts, indispensables pour acquérir une vraie maîtrise dans n'importe quel domaine, viendront naturellement, une fois que l'activité sera synonyme de plaisir. Bien sûr, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, mais avouez qu'on aime tous écouter de la musique, entendre des histoires et regarder de vidéos, n'est-ce pas ? On peut faire tout ça en anglais.
Il faut non pas "Enseigner l'anglais par le jeu" mais simplement "jouer en anglais !" : le pédagogue averti sait que cela est équivalent, mais la différence est de taille pour l'enfant, et notamment dans la gestion de l'erreur : car quelles que soient les erreurs commises, en LV, elles sont indispensables pour avancer. Se tromper, c'est essayer, et vos élèves ne feront pas ces erreurs bien longtemps, notamment si (sans les reprendre) vous reformulez leur phrase correctement :

(élève) "I have 9 years old" ... (teacher) "Oh you are 9 years old? I am 34!"

Avec de l'anglais dès l'élémentaire (voire dès la maternelle) et pendant tout le collège, il y a suffisamment d'années d'étude pour atteindre un niveau correct, c'est à dire un niveau utile pour l'élève. Ne cherchez pas à tout prix à les faire progresser là tout de suite, apprendre une langue étrangère se fait sur la durée. Et ils parleront encore mieux anglais ... s'ils apprécient l'anglais.

Conclusion : si, à la fin cette année scolaire, à la question "Ca vous plaît, l'anglais ?", vos élèves répondent un grand oui, vous aurez rempli la partie la plus importante de votre mission. 

  3 - iDioM-ADDiCT : l'expression idiomatique de la semaine

"I think so" est la façon idiomatique de dire en anglais "Je pense que oui". Comme souvent, ce n'est pas de la traduction mot à mot calquée sur le français. Il faut donc apprendre ces expressions idiomatiques et les utiliser telles quelles. Ce sera tout l'objet de cette rubrique "Idiom-addict". 

  4 - DiD You KNoW....? : une erreur à éviter

Connaissez-vous l'expression "I'm so-so" ? Si vous l'enseignez à vos élèves, regardez ce qui suit ...

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Hope you liked it!

See you next week!

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